LOOSE, Gustave (1865-1930)

Leben

Herkunft

Gust Loosé, mit vollem Namen eigentlich Peter August, wurde am 28/09/1865 in Luxemburg geboren1, sein Vater war der Brauereibesitzer Auguste Loosé2.
Die Brauerei in Clausen bestand nur kurze Zeit, sein Vater betrieb nebenbei wohl auch noch eine Glasbläserei3. Seine Mutter stirbt, als er 20 war4.
Seine Mittelschuldbildung erhielt er an der Industrieschule in Luxemburg. Hier dürfte er auch bereits Eugen Ruppert und Georges Traus kennengelernt haben, die später auch in Aachen studiert haben.

Quellen

Schulisches

Mitteilung zur Mittelschulzeit

ÉCOLE INDUSTRIELLE.. In: L’indépendance luxembourgeoise, nº 231/232 (19.08.1883), p. 2.
[Digitised by the National Library of Luxembourg, https://persist.lu/ark:70795/qrw5fx/pages/2/articles/DTL55]

ÉCOLE INDUSTRIELLE.

2me classe. — 3 élèves.
Heckmann Pierre de Luxembourg: Prix en géométrie analytique;
2. prix en dessin;
3. prix en langue française; Accessit en levée des plans ; algèbre supérieure; langue anglaise, et géométrie descriptive.
Kolbach Antoine de Rollingergrund :
1. prix en langue française et levée des plane;
2. prix en dessin et langue anglaise.
Praum Charles de Luxembourg :
1. prix en langue allemande, langue anglaise, histoire et géographie et dessin;
2. prix en langue française; accessit en physique et manipulations chimiques.
4me classe. — 21 éléves.
1. prix. Traus Georges de Luxembourg.
2. — Hanff François de Capellen.
3. — Loose Auguste de Luxembourg.
4. — Schneider Charles de Luxembourg.
3me classe. — 11 élèvès.
1. prix. Scheidweiler Albert de Steinfort.
2. — Fournelle Joseph de Rodange.
3. — Wahl Alphonse de Luxembourg.
1. accès. Colbert Nicolas d’Eich.
2. — Ruppert Eugène de Luxembourg.
3. — Bertrand Nestor de Grupont (Belgique).
5me classe. — 22 élèves.
1. prix. Clemang Albert de Pontpierre.
2. — Cito Nicolas de Pétange.
3. — Hetto Pierre de Hollerich.
1. accès. Gehlen Nicolas d’Eich.
2. — Brasseur Camille de Luxembourg.
3. — Michels Jean-Pierre de Mertzig.
4. — Pfeiffenschneider Ant. de Luxembourg.
6me classe. — 43 élèves.
1. prix. Dickes François de Dudelange.
2. — Simon Eugène d’Audun-le-Tiche.
3. — Colbert François d’Eich.
4. — Bosch Julien d’Anvers.
5. — Ludwig Emile de Luxembourg.
1. accès. Moussard Charles de Hayange.
2. — Clerf Léon d’Esch-sur-l’Alzette.
3. — Schmit François de Rollingergrnnd.
4. — Wolff Théodore de Luxembourg.
5. — Joerg Henri de Mamer.

Zum Studienabschluss

Sans titre. In: L’indépendance luxembourgeoise, nº 67 (08.03.1889), p. 2.
[Digitised by the National Library of Luxembourg, https://persist.lu/ark:70795/h2rd4t/pages/2/articles/DTL65]

Luxembourg, 7 mars. — Nous apprenons que M. Loose Auguste, de notre ville, qui a fait ses études polytechniques à Aix-la-Chapelle, a fait, avec grande distinction, l’examen d’ingénieur des mines.
C’est toujours avec plaisir qu’on enregistre des faits de ce genre.
Nous souhaitons de tout cœur que l’avenir soit favorable à ce jeune homme et qu’il trouve ainsi la récompense de ses longues et solides études.

Vereinsleben

Ernennung zum Ehrenvorsitzenden des AVL

Lokal=Chronik.. In: Luxemburger Wort, 1929. Jg., nº 25 (25.01.1929), p. 3.
[Digitised by the National Library of Luxembourg, https://persist.lu/ark:70795/j8wz8x/pages/3/articles/DTL67]

Wie wir vernehmen ist Herr Generaldirektor Gust. Loose, Steinfort, Diplomingenieur der Technischen Hochschule Aachen, in der letzten Sitzung des Altherren Verbandes sowie der Aktiven Mitglieder des Akademischen Vereins “d’Letzeburger” in Aachen, einstimmig zum Ehrenpräsidenten ernannt worden, zur Ersetzung des verstorbenen Herr Leon Metz, Hüttenherr aus Esch-Alz.

Nachrufe

CHRONIQUE LOCALE. In: L’indépendance luxembourgeoise, 60. Jg., nº 136 (19.05.1930), p. 2.
[Digitised by the National Library of Luxembourg, https://persist.lu/ark:70795/sxwkq1/pages/2/articles/DTL45]
Obsèques de M. Loosé. — On nous communique encore trois des discours prononcés à Luxembourg lors des obsèques de M. Loosé et dont voici le texte:

Discours prononcé par M. MEYER, au nom de la Chambre de Commerce.

Mesdames, Messieurs, C’est avec une profonde et douloureuse émotion que je viens, au nom de la Chambre de Commerce, rendre un suprême hommage à celui que la mort nous a ravi trop brusquement. Gustave Loosé était le fils de ses oeuvres. Jeune ingénieur, il entra en 1891 à l’usine de Steinfort comme chef de fabrication. Ce fut à l’époque où notre industrie métallurgique, se libérant des étroites formules du bon vieux temps, entrait en pleine transformation. Animateur infatigable, Loosé eut tôt fait d’associer son usine à ce progrès. La modernisation de l’usine se poursuivait sous sa direction énergique et habile en même temps que se poursuivait la transformation administrative et financière de la Société. Nommé directeur-gérant vers la fin de 1919, Loosé avait assumé une tâche bien difficile. On était à l’époque où l’industrie sidérurgique, ayant pris un essor considérable, fit surgir partout des installations puissantes cherchant à réaliser les conditions les_ plus avantageuses. Si l’usine de Steinfort, malgré ses conditions difficiles, a pu se maintenir et se développer, ce ne fut que grâce à cette énergie indomptable qui était le propre de Loosé et qui était encore aidée par la collaboration enthousiaste de son personnel qui le considérait comme un père.
Tel fut l’ingénieur, l’industriel, l’administrateur. En Gustave Loosé nous trouvons, affinées les qualités de notre race: la droiture, la sincérité, le souci de faire bien pour bien faire. Il avait le coeur sur la main, le parler franc, le coup d’oeil juste, un jugement sûr des hommes, une saine appréciation des choses et des faits. Ne connaissant pas l’égoïsme, Gustave Loosé avait voué le plus précieux de son être aux choses de l’intérêt général et de l’amitié et c’est dans ce double domaine que ses qualités purent briller de leur éclat le plus pur. A la Chambre de Commerce où il siégea pendant cinq ans, son expérience des affaires, ses vues larges et son caractère conciliant rendaient sa collaboration particulièrement précieuse et féconde. Mais ce fut au sein de sa famille que le défunt goûtait les joies les plus douces et les plus pures, les satisfactions qui le reposaient de ses travaux. Ses dernières années ne furent point sans amertume. Mais il n’écoutait pas le mal qui le minait et qui devait l’emporter: il se raidit contre ses attaques. Jusqu’au dernier souffle, il demeura sur la brèche, luttant pied à pied contre un sort inexorable. Tel fut l’homme. Telle fut cette vie remplie de labeur, d’énergie et d’amour du prochain. Gustave Loosé, lui qui aimait tant la nature, la campagne fleurie, s’endormit un soir de printemps pour ne plus se réveiller. Cher ami, Nous sommes venus nombreux pour vous dire l’ultime adieu et nous incliner respectueusement devant votre mémoire. La mort est impuissante à effacer de notre coeur le souvenir de l’homme généreux, affable, que nous avons admiré en vous. Elle ne pourra effacer la reconnaissance que la Chambre de commerce vous a vouée pour votre collaboration fructueuse et désintéressée. Je m’incline devant l’immense affliction de votre famille qui vous chérissait et dont nous partageons la douleur. Cher et regretté Loosé, adieu!

Discours prononcé par M. ACKERMANN, au nom de la Fédération des Industriels Luxembourgeois et de l’Amicale des Anciens Elèves de l’Ecole Polytechnique d’Aix-la-Chapelle.

Mesdames, Messieurs, C’est avec une profonde émotion que je viens saluer, au nom de la Fédération des Industriels Luxembourgeois, et au nom de l’Amicale des Anciens Elèves de l’Ecole polytechnique d’Aix -la-Chapelle, la dépouille mortelle de notre distingué confrère, de notre bon camarade Gustave Loosé. Après de brillantes études à Aix -la-Chapelle, qui lui ont valu le diplôme d’ingénieur avec la mention de la distinction, Après un stage de quelques années à l’usine d Audun-le-Tiche, le jeune ingénieur, que fut alors Gustave Loosé, a été engagé, en 1891, comme chef de fabrication à la Société Charles et Jules Collart a Steinfort.
Des voix plus autorisées que la mienne ont dit tout ce que Gustave Loosé était pour son usine qui, relativement modeste à l’époque où il y entra, prenait peu à peu, sous la direction intelligente de son vaillant directeur, une extension considérable. C’est au conseil d’administration de la Fédération des Industriels, auquel M. Loosé appartenait depuis le début de cet organisme, que nous avons pu constamment apprécier la pondération de son jugement dictée par un bon sens, dont il ne se départit jamais. Lorsqu’il y prenait la parole son discours, prononcé d’une voix forte et sonore, coulait impétueusement comme les flots d’une cascade; son oeil vif et étincelant était l’image du feu sacré de la conviction et d’une énergie indomptable. Mais toutes ses idées étaient imprégnées de l’amour du beau, du vrai et du juste.
Par ce mélange harmonieux de pondération et d’énergie, Gustave Loosé réalisait l’idéal du poète, qui chante :

«Denn wo das Strenge mit dem Zarten
Wo Starkes sich und Mildes paarten
Da gibt es einen guten Klang.»

Sachant que qui s’arrête recule, il était partisan d’un progrès sainement conçu et exempt de chimères. L’idéalisme inné de cette âme d’élite, tempérée par un réalisme acquis au cours d’une longue expérience, lui dictait des solutions fécondes, qui se résument par les mots: progrès et prospérité. Mais si le nom de Gustave Loosé marquera à jamais dans les annales de l’industrie luxembourgeoise, nous, ses camarades, nous pleurons en lui surtout l’ami fidèle et dévoué. Coeur sensible et généreux, il se prodiguait pour ses amis: Nul n’a jamais fait vainement appel à son amitié. Tous ceux qui ont cherché auprès de lui aide et conseil ne frappaient jamais en vain à sa porte; C’est-là son plus haut titre de gloire, qui lui vaudra dans nos coeurs un souvenir indéfectible. Mais s’il réservait ainsi à quiconque, riche et pauvre, le même accueil charmant, il avait gardé dans son coeur une place spéciale à ses camarades sortis, comme lui, de l’Ecole d’Aix -la-Chapelle. Son caractère plein d’entrain et d’enjouement faisait de lui l’idole de ses camarades: Jusque dans les derniers temps, il fut constamment l’animateur, je dirais le bout-en-train de nos réunions périodiques. Aussi fûmes-nous unanimes à le proclamer président d’honneur de l’Amicale des Anciens d’Aix , en remplacement de notre regretté Léon Metz. Lorsque tout-à-l’heure notre drapeau, apporté ici par une délégation de nos cadets d’Aix-la-Chapelle, s’inclinera devant cette tombe ouverte, ce geste sera le symbole d’adieu, de regrets, de vénération et de gratitude de tous ceux, pour qui ce drapeau est non seulement l’emblème d’une éducation professionnelle commune, mais le lien d’une amitié impérissable. Devant la tombe prématurément ouverte de cet homme d’élite, de ce coeur d’or, de ce citoyen intègre, je m’incline bien respectueusement au nom des industriels du pays et au nom des camarades des « Anciens d’Aix ».
A la famille éplorée du cher disparu, je présente l’expression de nos condoléances les plus émues. Adieu, cher collègue et camarade, adieu!

Discours prononcé par M. NEUBERG, au nom de l’Association Luxembourgeoise des Ingénieurs et Industriels.

Au nom de l’Association Luxembourgeoise des Ingénieurs et Industriels j’ai à coeur de m’associer aux hommages pleins d’émotion et aux témoignages de si vive sympathie qui viennent d’être déposés sur cette tombe par ceux qui étaient les camarades d’études, par ceux qui partageaient les travaux d’ingénieur et d’industriel ainsi que par ceux qui participaient aux fonctions publiques de celui qui a été arraché si violemment à sa famille, à ses amis, à son pays.
Attaché fidèlement à notre Association depuis sa fondation, Gustave Loosé, l’un de nos membres d’honneur, était de ces hommes si clairsemés pour qui le but de la vie ne s’épuise pas dans les préoccupations d’argent et d’avancement. Il était de ceux qui mettent leur honneur et leur ambition à remplir loyalement la tâche que le destin leur a imposée et qui trouvent la satisfaction de leur vie dans l’accomplissement modeste et inlassable des devoirs de leur profession devenue pour eux une carrière sacrée. Il est tout à fait naturel qu’un pareil tempérament soit resté fidèle pendant quarante ans à son poste d’ingénieur et de directeur des Hauts-Fourneaux et Aciéries de Steinfort et que l’histoire de sa vie soit celle de la société et des usines de Steinfort au service desquels il se dépensait inlassablement. Semblable à ces bâtisseurs anonymes des cathédrales du moyen-âge dont la vie se consumait dans la réalisation d’une grande idée, il n’a jamais, toute sa vie durant, forfait à son idéal de travail au service d’autrui.
Adieu mon cher Loosé, un destin inexorable nous a séparés, nous perdons en vous le meilleur des camarades et amis, toujours jovial, toujours accueillant.
Personne n’a jamais fait appel à votre générosité, à votre serviabilité sans que vous lui ayez rendu le service demandé ou sans qu’au moins vous l’ayez remonté d’une bonne parole frappée au coin du bon sens et de la bonne humeur. Même quand le destin vous a été cruel, quand il vous a arraché le meilleur des gendres, quand il vous a enlevé, il y a trois mois à peine, un collaborateur dévoué de toute une vie, vous avez continué votre chemin sans faiblir et ceux qui vous entouraient ne devaient pas sentir la profondeur de votre blessure.
Nous pensons avec tristesse au grand vide que votre part creuse dans votre famille que vous aimiez tant et nous souhaitons respectueusement que le culte de votre mémoire soit pour votre compagne dévouée et pour tous vos proches un réconfort continuel qui leur permette de parcourir sans vous la route de la destinée.
Adieu, cher camarade, votre grand exemple ne périra pas, votre souvenir sera toujours vivant parmi nous

Nekrologie aus der Revue Technique

M. Gustave LOOSÉ
De nouveau, notre Association porte le deuil: Un de nos membres les plus dévoués, un des camarades les plus universellement aimés et admirés nous a quitté à jamais. M. Gustave Loosé n’est plus.
Depuis le jour où nous l’avons rendu à la terre, des semaines se sont écoulées. Mais le temps qui, d’ordinaire, estompe la douleur n’a pas su faire pâlir en nous l’image vivante de l’éminent ingénieur, du grand homme de bien, de l’excellent ami que fut M. Gustave Loosé.
Ce corps robuste, bâti à chaux et à sable, et qui extériorisait une âme fortement trempée, nous le savions atteint depuis des mois; mais rien ne laissait prévoir une fin aussi brusque.
Aussi la consternation fut-elle générale parmi nous lorsque nous apprimes l’affreuse nouvelle. On se refusait presque à croire
à une issue fatale, tant fut indomptable la force de vivre de cette nature d’élite.
Des voix plus autorisées que la nôtre ont retracé la vie toute de labeur et de conscience professionnelle du défunt.
Ceux auxquels incombait le devoir de dire un dernier adieu à Gustave Loosé, ont dépeint les qualités exceptionnelles de l’ingénieur, de l’administrateur, du camarade dévoué.
Qu’il nous soit permis de rappeler ici en quelques traits la carrière du défunt.
Gustave Loosé nacquit à Luxembourg en 1865. Ses études achevées au Gymnase de sa ville natale, il se fit inscrire, en 1885, à l’Ecole Polytechnique d’Aix-la-Chapelle. Après des études particulièrement brillantes, le jeune ingénieur, mûni de son diplôme portant la mention « avec distinction », entra d’abord aux services de l’usine d’Audun-le-Tiche. Au mois de juillet 1891, il vint à Steinfort occuper, à la Société Charles et Jules Collart, le poste de chef de fabrication. Tout comme son ami et collaborateur Joseph Belot, M. Gustave Loosé restait sa vie durant fidèle à cette usine de Steinfort qui, sous sa direction intelligente et énergique, prenait rapidement une extension considérable.
Mais si de grands regrets s’attachent aujourd’hui à la perte d’un ingénieur très méritoire, nous, ses camarades, nous pleurons en lui l’ami sans défaillance et l’homme aux qualités exceptionnelles. Faire le bien pour le bien, telle était sa devise.
Nul n’a jamais frappé en vain à sa porte. Cette bonté naturelle s’alliait à une droiture d’esprit qui lui attachait l’estime et la sympathie de tous.
« Pour moi, j’aime les gens dont l’âme peut se lire, Qui disent bonnement oui pour oui, non pour non. » Si Gustave Loosé fut un philosophe dont ni les succès ni les déceptions n’altéraient l’égalité d’humeur, sa sagesse n’avait pourtant rien d’austère ni d’affecté. Après sa journée bien remplie par un travail parfois dur et sans trêve, sa bonne humeur, son enjouement naturel prenaient le dessus. Homme d’intérieur, il aimait pourtant la compagnie de ses camarades, parmi lesquels il chérissait avant tout les copains sortis, comme lui, de l’Ecole Polytechnique d’Aix-la-Chapelle.
Pour notre Association, M. Loosé était constamment un membre très dévoué et un protecteur généreux. Il était parmi les 110 ingénieurs qui, le 27 mars 1897 fondèrent l’Association Luxembourgeoise des Ingénieurs et Industriels. A deux reprises, il fut élu par ses camarades au conseil d’administration, pour la période de 1902 à 1904 et de 1913 à 1915. Enfin, en reconnaissance de ses grands mérites pour la cause des ingénieurs luxembourgeois, M. Gustave Loosé a été nommé unanimement, il y a quelques années, membre d’honneur de l’Association.
Cette sympathie universelle dont jouissait M. Loosé, elle se fit jour spontanément lors de ses funérailles.
La localité de Steinfort, où le défunt avait passé la majeure partie de sa vie et dont il avait intelligemment dirigé les destinées en qualité de bourgmestre, était en deuil.

Devant la bière drapée de noir, M. le baron Ancion, président du Conseil d’Administration, retraça la carrière particulièrement brillante de M. Loosé.
An nom des employés, M. Wilmes, fondé de pouvoirs, vint dire ensuite un dernier mot d’adieu et de reconnaissance au directeur défunt, et M. Steichen, parlant au nom des ouvriers de l’usine, exalta les sentiments de bonté et de justice témoignés par M. Loosé à ses ouvriers.
Le cortège funèbre qui se déployait à Luxembourg, était parmi les plus imposants que la capitale ait vus. Le corbillard était précédé des enfants d’école de Steinfort, chargés de gerbes et de couronnes offertes au défunt; toutes les sociétés de Steinfort assistaient au défilé, ainsi que les corporations auxquelles M. Loosé avait prodigué les trésors de son savoir et de sa riche expérience: la Chambre de commerce, la Fédération des Industriels luxembourgeois, l’Association luxembourgeoise des Ingénieurs et Industriels, Eléves d. devant la tombe ouverte, M. Noesen, bourgmestre de la commune de Steinfort, adressa un dernier adieu à son prédécesseur; M. Meyer parla au nom de la Chambre de commerce, M. Manges au nom du Groupement des Industries sidérurgiques, M. Ackermann au nom de la Fèdèration des Industriels et au nom des Anciens Elèves d’Aix et M. Neuberg au nom de l’Association luxembourgeoise des Ingénieurs et Industriels.

  1. Geburten:. In: Luxemburger Wort, 1865. Jg., nº 230 (03.10.1865), p. 3.
    [Digitised by the National Library of Luxembourg, https://persist.lu/ark:70795/cz76q4/pages/3/articles/DTL72]

    Geburten:
    Vom 22.: Peter, Sohn von Peter Houdremont, Zimmermann;
    — vom 23.: Maria Johanna Augustine, Tochter von Johann Barth, Klempner und Maria Elise, Tochter von Andreas Capus, interimistischer Verificator des Enregistrements;
    — vom 25.: Anna, Tochter von Johann Mauer, Schuhmacher;
    – vom 28. : Helena, Tochter von Johann Franz Gangler, Schneider; Johann Carl, Sohn von Peter Funck, Schenkwirth und Peter August, Sohn von August Heinrich Engelhard Loose, Bierbrauer ;
    — vom 29.: Anna, Tochter von Johann Peter Meyer, Lehrer und Peter Carl Hermann, Sohn von Johann Carl Wencelas, Arendt, Staats-Architect.

    []

  2. Heirathen:. In: Luxemburger Zeitung – Journal de Luxembourg, unknown. Jg., nº 203 (30.08.1859), p. 4.
    [Digitised by the National Library of Luxembourg, https://persist.lu/ark:70795/1d0tb2/pages/4/articles/DTL66].

    Heirathen:
    Vom 22. August: Johann Baptist Layen, Militär-Arzt 1ster Classe beim luxemburgischen Bundeskontingent, mit Margarethe Mathilde Bodson.
    25.: Heinrich Engelhard August Loose , Bierbrauer, mit Susanna Dietsch.

    []

  3. Rückblick in die Biergeschichte. In: d’Letzeburger Land, 4. Jg., nº 32 (09.08.1957), p. 3.
    [Digitised by the National Library of Luxembourg, https://persist.lu/ark:70795/c6q2rs/pages/3/articles/DTL158]

    Zur Vervollständigung sei schließlich auch die Brauerei Loose in Clausen nicht vergessen, ein Unter- nehmen, das ebenfalls nur kurze Zeit betrieben wurde und sich nebenbei auch mit Glasbläserei abgab.

    []

  4. Sterbefälle.. In: Luxemburger Wort, 1885. Jg., nº 234&235 (22.08.1885), p. 3.
    [Digitised by the National Library of Luxembourg, https://persist.lu/ark:70795/2h4wmg/pages/3/articles/DTL95 ]

    Vom 17. August: Susanna Ditsch. alt 55 3., Ehefrau v. Heinrich Engelhard August Loose, Bierbrauer ;

    []