RAUS, Nicolas (1877 – 1926), Ingenieur in Russland und Polen

Nicolas Raus war Vorstandsmitglied in der Frühzeit des AVL und später ein Beispiel eines Luxemburgers, der im ferneren Ausland erfolgreich wirke. Über Ihn wissen wir etwas besser Bescheid, denn seine Enkelin veröffentlichte eine Biographie.

Portrait von Jean Nicolas Raus um 1901
Ziemlich sicher Nicolas Raus

Leben

Nicolas Raus wird am 1/1/1877 in Aspelt geboren. Sein Vater ist dort Gastwirt, seine Eltern betreiben die “Auberge de la Gare”, Nicolas ist das 6. von 9 Kindern1 Bei der Einschreibung macht er zur Stellung des Vaters keine Angaben. Laut dem zweiten Nachruf in der Revue Technique, durchläuft Nicolas Raus keine klassische Karriere (Grund-, Mittel, Hochschule, Ingenieur in der Fabrik), sondern arbeitet zunächst einmal (als Industriearbeiter?) auf ARBED Dudelange, was als “solides Débuts” umschrieben wird, später dann im Ausland in Wyken (in England), in einer Maschinenfabrik in Ivanovo in Russland – bei der letzteren Anstellung wird der Nekrolog präziser und benennt die Tätigkeit als die eines Giessers- und am Ende noch als “Unterchef” in einer Giesserei in Tula, ebenfalls in Russland.

Als Student

Nicolas schreibt sich erst 1900 in Aachen für Hüttenkunde ein, ist da also schon 23. Hier schliesst er sich dem AV d’Letzeburger an, und auch einige Freundschaften. Sein Konterfei findet sich nicht nur auf den offiziellen Fotos des Vereins, wie dem zur Fahnen- und Wappenweihe 1901, sondern auch auf privateren Fotos, etwa dem Hammonia Bild.

Er übernimmt nachweislich auch Chargen, gibt 1902 auf einer Postkarte an, schon zweimal Schriftführer gewesen zu sein.


Ebenfalls 1902 unterbricht er allerdings wieder das Studium, denn wir lesen in der Abendendausgabe des 29.11.1902 im Luxemburger Wort2:

Aspelt, 27. Nov. Hr. Nikolaus Raus , bisher Student an der technischen Hochschule in Aachen, ist gestern nach Nordrußland abgereist, um dort in eine Stellung an einem Hüttenwerk einzutreten, wo derselbe schon vor Besuch der Hochschule als Chemiker thätig war. Auch dessen Bruder, Hr. Ingenieur Raus, ist seit 3 Jahren als Direktor an diesem Werte angestellt.

Dann bricht der russisch-japanische Krieg aus und Nicolas verlässt Russland wieder, nimmt das Studium erneut auf und schliesst es 1906 ab. Auf der Liste Roth steht sein Name freilich nicht.

Berufsleben

Da mit dem Buch von Elisabeth Calmes bereits eine detaillierte Biographie vorliegt, geben wir hier seinen beruflichen Werdegang nur summarisch, nach einer Aufstellung von Charles Barthel3 wieder:

  • 1906 kehrt er sogleich nach Russland zurück und wird dort Chef der Giesserei in einem Werk der Firma Providence im russischen Marioupol. Generaldirektor dieser Firma ist der Luxemburger Eugène PELLERING4.
  • 1908 wechselt er zu der Gesellschaft Akhverdof et Cie, die im zu Russland gehörenden tschetschenischen Grozny Erdöl förderten. Es dürfte wieder ein anderer Luxemburger, der Ingenieur Albert BECKER gewesen sein, der ihn als “chef d’entretien” einstellt. Hierhin lässt er seine Familie kommen, und verbringt dort einen Grossteil seines Berufslebens. Später wird er zum «Directeur des Sources» befördert und verbleibt hier, auch den ersten Weltkrieg über bis sich die Situation nach den russischen Revolutionen 1917 zuspitzt.
  • 1919 bringt er zunächst nur seine Familie nach Luxemburg zurück. Später wird die Situation für ihn selber unhaltbar und auch er kehrt, unter dramatischen Umständen nach Luxemburg zurück. Er gerät mit seiner Firma in Streit über die Kosten seiner Flucht und verlässt dieselbe. Er führt einen jahrelangen Rechtsstreit mit seinem ehemaligen Arbeitgeber und mit seinem Freund Albert Becker entzweit er sich.
  • In Luxemburg bleibt er nur kurz, dann heuert er als Generaldirektor bei der französischen Gesellschaft Verdatok an. Diese besitzt im polnischen Galizien (Südpolen) in der Nähe von Krosno grössere Ölfelder, welche sie ausbeuten. Später wird diese Firma, auch dank Raus Einsatz, sich bemerkenswert vergrössern und unter dem Namen Malopolska, damals eine grosse Ölgesellschaft in Polen werden. Calmes verweist darauf, dass ihren Verwandten vor allem in Erinnerung bliebt, dass die Familie dort in einem Schloss leben konnte.

Familie

Jean Nicolas Raus heiratet 1909 Marie Goerens und hat mit ihr vier Kinder Albert, Marguerite, Anny und Thérèse. Anny heiratet den Historiker und späteren Hofmarschall Christian Calmes, deren Tochter Elisabeth Calmes veröffentlicht 2017 einige seiner Dokumente mit einer Biographie.

Reproduzierte Quellen

Erster Nachruf in der Revue Technique No 3, Mai-Juni 1926

Nous avons le douloureux devoir d’informer nos membres du décès de notre regretté camarade Nicolas Raus, ingénieur, décédé à Rollingergrund, le 29 avril, à l’âge de 49 ans.
Après de fortes études à Aix-la-Chapelle, Nicolas Raus s’expatria bientôt pour aller en Russie où il parvint à se créer une très belle situation dans l’industrie du pétrole. La révolution russe ne tarda pas à détruire ce que des dizaines d’années d’un travail opiniâtre avaient créé. Raus revint dans le pays natal, appauvri, mais non découragé.
La Pologne renaissante lui offrit bientôt l’occasion de faire valoir ses grandes qualités d’organisateur et de technicien et il eut la satisfaction de se refaire une situation enviable. Mais les fatigues immenses et les déboirs cruels de la période russe avaient marqué d’une empreinte indélébile ce courageux lutteur. Une grave maladie l’avait saisi et ne le lâcha plus.
Tous ceux qui ont connu cet homme sympathique, ce camarade dévoué, lui garderont le meilleur souvenir et s’uniront à nous pour adresser les condoléances les plus sincères à la famille si cruellement éprouvée.

Zweiter, in der Revue Technique no 4 Juli-August 1926

Une vie d’Ingénieur — Nicolas Raus.
Les membres de l’A. V. d’Letzeburger, Aachen et l’Association des Ingénieurs luxembourgeois ont appris avec une pénible émotion la nouvelle inattendue de la mort de leur camarade Nicolas Raus, directeur-général honoraire de la „Malospolska”, grande entreprise pétrolifère française en Pologne, décédé le 28 avril dernier à Luxembourg, son pays natal, où il s’était retiré depuis un an pour vivre une vie tranquille au milieu de sa famille et entouré de ses amis.

Peu de carrières d’ingénieurs ont eu un développement aussi mouvementé que celle de Nicolas Raus.
Après avoir fait de solides débuts dans l’industrie sidérurgique luxembourgeoise à l’usine de l’Arbed à Dudelange et de l’usine métallurgique de Wyken, il alla travailler comme mouleur aux fonderies des ateliers de construction de machines à Mourawe, lvanovo-Voznéssensk, comme sous-chef à la fonderie des ateliers de Toula.
Pendant la guerre russe-japonaise en 1904-05, il compléta ses études à Aix-la-Chapelle, rentra en Russie, devint chef de l’importante fonderie de Mychéga (tuyaux de conduite d’eau, machines, poterie), quitta en 1906 la Russie pendant les désordres à la suite de la guerre japonaise, et trouva la place de chef de fonderie à la Providence Russe, dont le directeur général était Mr Eugène Pellering de Luxembourg.
En 1908, il fut appelé par Albert Becker, ingénieur luxembourgeois, aux plus importantes exploitations de naphte de Grozny, chez la Société Akhverdof et Cie., en qualité de chef d’entretien. Il s’y distinga par son activité et ses succès, et obtint le poste important de „Directeur des Sources”, qu’il occupa jusqu’à la révolution boleshéviste. En 1919, il ramena sa famille à Luxembourg avec les plus grandes difficultés.

A Luxembourg. il ne fut pas longtemps à attendre le poste; de directeur général de la Société „Verdatok”, entreprise française en Galicie, avec quelques terrains pétrolifères aux environs de Krosno. Cette entreprise s’agrandit bientôt sous le nom actuel de „Malopolska”, et acquit rapidement une grande extension et importance.
C’est encore à cette Société qu’il consacra toute son intelligence et tout son dévouement et il fut certainement l’un des bons ouvriers qui firent de la modeste société l’une des toutes premières firmes de l’industrie pétrolifère française. Partout son expérience industrielle et commerciale et surtout sa connaissance parfaite de l’industrie pétrolifère lui valurent une réelle autorité. Les avis qu’il était appelé à donner dénotaient une rare finesse de conception et une grande pénétration de jugement; c’étaient des modèles d’une saine philosophie des hommes et des choses.
Par suite de la grande extension de l’affaire, dont les exploitations s’éparpillaient sur une grande partie des Carpathes, des voyages fréquents et prolongés, dans les conditions mauvaises d’un pays désorganisé par la guerre, il se sentait souffrant, employait ses vacances annuelles à faire des cures balnéaires, et se décida enfin à ne plus renouveler son contrat, pour pouvoir mener une vie moins harassante. C’était trop tard : son repos n’était qu’une lutte pendant presqu’un an, avec un mal qui ne devait plus le lâcher jusqu’à sa fin fatale. Nicolas Raus n’eut plus la satisfaction de voir le succès d’une nouvelle entreprise en Galicie qu’il fonda lui-même avec l’aide de ses amis, et dont il poursuivait les progrès avec beaucoup d’intérêt.
La mort prématurée de cet homme excellent et de ce travailleur infatigable à l’heure où il était dans sa pleine maturité est un chagrin pour tous ceux qui l’ont connu. Nous perdons en lui un ingénieur de mérite et un ami sincère de notre Association.

Literatur

ISBN 978-99959-0-293-3 “Jean-Nicolas Raus (1876-1926)” von Elisabeth Calmes 2007

Unter dem vollständigen Titel “Jean-Nicolas Raus (1876-1926) : ingénieur luxembourgeois, en Russie et en Pologne : ses origines, ses études, sa vie professionnelle et familiale” erscheint 2017 unter der ISBN 978-99959-0-293-3, ein Buch aus der Feder seiner Enkelin Elisabeth Calmes. Es ist eine Biographie des Ingenieurs, mit Schwerpunkt auf dem Familienleben und den Prozessen die er später führen wird, mit vielen Dokumenten. Leider war die uns besonders interessierende studentische Phase der Autorin grösstenteils unbekannt, da aus der Periode keine Dokumente überliefert sind.

Fussnoten

  1. Elisabeth Calmes: Jean-Nicolas Raus (1876-1926) 2017, Seite 21 []
  2. Lokal – Neuigkeiten.. In: Luxemburger Wort, 1902. Jg., nº 333&334, Abendendausgabe (29.11.1902), p. 2.
    [Digitised by the National Library of Luxembourg, https://persist.lu/ark:70795/dtrv7k/pages/2/articles/DTL42] []
  3. Freundliche elektronische Mitteilung durch Charles Barthel am 21 Aug 2020 []
  4. Zu diesem Werk, siehe die Zusammenstellung https://industrie.lu/ProvidenceRusseMarioupol.html von Jean-Marie Ottelé []

Be the first to comment

Leave a Reply

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.